La prolifération des drones parmi les groupes armés violents non étatiques dans la région du Sahel suscite des inquiétudes en matière de sécurité. Ces technologies, bien qu'elles aient été développées à des fins militaires, sont de plus en plus accessibles et abordables, ce qui les rend vulnérables à une utilisation abusive.
La région aux frontières poreuses est devenue un refuge pour des groupes extrémistes comme Boko Haram et l'État islamique en Afrique de l'Ouest. Ils utilisent rapidement les drones pour le renseignement, la surveillance et la propagande en raison de leur portée et de leur furtivité.
La prolifération des drones parmi les VNSA pose un défi majeur aux forces de sécurité et aux décideurs politiques. Les avancées technologiques offrent des avantages militaires, mais lorsqu'ils tombent entre de mauvaises mains, ils peuvent devenir redoutables pour le terrorisme et les activités illicites.
Comment maximiser les avantages des drones tout en atténuant les menaces liées à leur utilisation abusive ? Avec des fournisseurs comme l'Iran, la Chine et la Turquie inondant le marché de drones bon marché, facilitant leur acquisition par des groupes rebelles et autres acteurs non étatiques.
Les gouvernements et les organisations internationales doivent rester à l'avant-garde de l'évolution technologique. Des mesures proactives, de la réglementation à l'investissement dans la recherche et le développement, sont essentielles pour contrer les menaces liées aux drones.
La prolifération des drones parmi les VNSA dans le Sahel met en lumière les défis posés par la double nature des technologies militaires modernes. Ils offrent des avantages stratégiques mais peuvent être détournés à des fins néfastes. Relever ce défi nécessitera une approche globale et coordonnée, associant des efforts diplomatiques, juridiques et sécuritaires pour préserver la paix et la stabilité dans cette région.
Source : https://www.lemag.africa/lemagazine/i/79527201/dro...