Les dirigeants de la Tunisie, de l'Algérie et de la Libye se sont réunis en Tunisie pour discuter de l'avenir du Maghreb, amplifiant les défis de la région et excluant le Maroc et la Mauritanie. Les commentaires de l'opposant algérien installé en France, Abdou Semmar, critiquant la pertinence de cette réunion, ont été largement diffusés. Il décrit l'événement comme une « promenade sans aucune utilité ou intérêt pour l’Algérie ». Voici le résumé de ses points essentiels.
La Tunisie fait face à une crise financière. Sa dette extérieure atteint 44 milliards de dollars en 2024, soit près de 80 % de son PIB. Sa dépendance aux aides étrangères et aux prêts internationaux menace sa souveraineté économique. L'Algérie, avec ses tensions régionales, semble chercher à redéfinir sa position au sein du Maghreb. Elle suscite également des interrogations sur ses motivations.
La situation en Libye reste précaire en raison de l'absence d'institutions légitimes et des retards électoraux qui compromettent la stabilité. Le manque de leadership et le contrôle fragmenté ajoutent à l'incertitude régionale, exacerbée par l'influence de puissances étrangères.
Les experts suggèrent que l'Algérie et ses partenaires devraient revoir leur politique étrangère vers des alliances plus robustes et stratégiques. Ils recommandent de se rapprocher de nations africaines comme le Nigeria et l'Afrique du Sud, et éventuellement de puissances occidentales, pour répondre aux défis sécuritaires et économiques.
Source : https://www.lemag.africa/lemagazine/i/79713965/cri...